vendredi 4 mai 2012

AVEC FORCE OUVRIERE NE LAISSONS PAS DETRUIRE NOTRE PROFESSION

 

Elections à  la commission de la carte d'identité des journalistes professionnels Scrutin du 15 mai 2012

 

Les journalistes sont appelés, comme tous les trois ans, à élire leurs représentants à la Commission de la Carte.

Avec vous, les candidats FORCE OUVRIERE veulent faire entendre la voix d'une profession en danger et affirmer leur refus d'une information de plus en plus dégradée et standardisée.

Nous le vivons tous les jours dans nos rédactions : les conditions d'exercice du métier et les droits qui les garantissent sont sans cesse remis en cause.

Des centaines d'emplois disparaissent au gré des fermetures de titres et des restructurations. Aucune forme de presse, aucune rédaction n'est épargnées.

Pour ceux qui restent, la charge de travail n'en finit pas de s'alourdir. On multiplie les tâches, la polyvalence et le travail en continu sur les différents supports deviennent la règle. On mélange compétences au point qu des pans entiers de la profession -reporters photographes notamment, après les SR- sont menacés dans leur existence. On dilue les responsabilités éditoriales.

Le modèle de la presse à moindre coût devient la panacée. Et tant pis si on impose partout les mêmes images, les mêmes contenus. Tans pis si la communication prend le pas sur l'information. Tant pis si on ne va plus chercher l'info qui dérange.Tant pis s'il faut accepter les pressions de plus en plus nombreuses et les atteintes à la protection des sources.

Au lieu d'être une réponse à la "crise" de la presse, tout cela n'aboutit qu'à la baisse de la qualité et même de la sécurité de l'information.

Pourtant, nos employeurs veulent encore accélérer le mouvement. Pour cela, il leur faut déréglementer davantage et s'en prendre à nos garanties conventionnelles, aux accords sur la durée du travail, aux droits d'auteur, à nos salaires...

Les attaques contre la convention collective unique des journalistes se multiplient, notamment dans l'audiovisuel. Les droits des pigistes sont bafoués par le biais d'un accord minoritaire inique et la précarité continue de gagner du terrain. 

Ces élections sont l'occasion de dire  : assez de ces dérives  !

AVEC FORCE OUVRIERE faisons le choix de la défense des emplois, de nos droits collectifs et de l'indépendance des journalistes au service d'un journalisme de qualité. 

 


 SYNDICAT GENERAL DES JOURNALISTES-FORCE OUVRIERE

131, rue Damrémont 75018 Paris

Tél : 01.53.01.61.53 /Fax : 01.53.01.61.54

journalistesfo@hotmail.fr /www.journalistesfo.fr/

 

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