mercredi 25 janvier 2012

ouvrir 24/01/2012 - EMPLOI > PLAN SOCIAL DÉGUISÉ CHEZ PRISMA PRESSE

Plan social déguisé chez Prisma presse

Sans aucune justification économique, le groupe veut se séparer d'une rédaction de 44 salariés. FO voit aussi derrière ce projet la volonté de l’entreprise de faire payer aux représentants syndicaux les récents conflits sociaux.
Les salariés du pôle TV de Prisma presse (PTV) sont vent debout contre un projet de transfert de la réalisation des grilles des programmes TV des magazines Télé Loisirs, Télé 2 Semaines et TV Grandes chaînes. Le service de rédaction et ses 44 salariés serait transféré à Plurimédia, une filiale de Lagardère éditrice, notamment de Télé 7 Jours. «Sitôt le transfert effectué, nous savons que Plurimédia s’emploiera à licencier les salariés concernés. C’est un plan social déguisé!», dénonce Fabienne Vadon-Chiche du SGJ-FO.

Pour tous les syndicats, c’est d’autant plus inacceptable que le projet n'a aucun fondement économique vu les bons résultats du pôle TV: «30 millions d'euros de bénéfices et une capacité d'autofinancement de 35 millions d'euros». Lors de sa présentation en décembre dernier, la direction de PTV avait mis en avant l’obsolescence de l'outil informatique interne pour justifier l’externalisation de l’activité à «un spécialiste». Elle avait affirmé également que cela lui permettrait d'économiser un million d'euros par an. «La crainte des 130 salariés du pôle est de voir à terme Prisma presse saborder les trois magazine qu’ils ont contribué à consolider par tant d’années d’efforts», explique le SGJ-FO.

Rappelant par ailleurs que PTV est un de ses bastions syndicaux au sein du groupe, le SGJ FO voit aussi derrière ce transfert une volonté de le priver de ses militants les plus actifs au sein du groupe, à l’instar d’une déléguée syndicale que la direction s’obstine à bâillonner depuis plusieurs mois. «Ce n'est a priori pas la principale raison du transfert, mais c'est un bénéfice collatéral», souligne Fabienne Vadon-Chiche. Alerté par le syndicat des journalistes, Jean-Claude Mailly a envoyé au PDG du groupe (Rolf Heinz) une lettre dans laquelle il l’interroge sur la pérennité de l’emploi de ces salariés et sur les visées d’un tel transfert qui aurait aussi pour conséquence de réduire la présence des syndicats dans l'entreprise, en particulier de FO victime aujourd’hui de pressions en tout genre.

«Les dirigeants ont trouvé là un moyen habile de nous faire payer les récents mouvements pour la défense des salaires et des pigistes», estime Fabienne Vadon-Chiche, avant de préciser «qu’ils n’ont toujours pas digéré les hausses de salaires d’environ 5% qu’ils ont été contraints de lâcher en 2011 à la suite d’une grève particulièrement suivie en mars». Les syndicats sont déterminés à mettre tout en œuvre pour faire reculer la direction sur ce projet qui lui a déjà valu une première grève massive le 10 janvier dernier pendant plusieurs jours.
 

mercredi 18 janvier 2012

FRANCE SOIR" - "LA TRIBUNE" APPEL A MOBILISATIONRassemblement devant le Tribunal de commerce le lundi 23 janvier 2012 à 11 heures.

http://www.patrickbloche.org/files/Paris-20111129-00392.jpg
http://static.lexpress.fr/pictures/457/234056_banderole-de-militants-cgt-sur-l-arc-de-triomphe-a-paris-le-9-decembre-2011-en-soutien-a-france-soir-et-la-tribune.jpgFRANCE SOIR" - "LA TRIBUNE"
APPEL A MOBILISATIONRassemblement devant le Tribunal de commerce le lundi 23 janvier 2012 à 11 heures.

C'est en effet ce jour que le sort de deux titres (France Soir et La Tribune) sera scellé avec comme conséquence juridique officielle : la fin du statut de "quotidien national".
Ce rendez-vous ouvert aux politiques sera l'occasion de faire le bilan de la politique voulue par le président-candidat Sarkozy lors des Etats généraux de la presse, lancés en octobre 2008.



mardi 17 janvier 2012

LES CHIFFRES DU SMIC, CAF, PLAFOND SECU, TAUX COTISATIONS SOCIALES

 http://www.force-ouvriere.fr/page_principal/outils/bann/bann_06.jpg


LES CHIFFRES UTILES A CONSULTER


LA TVA SOCIALE : PUBLICITÉ MENSONGÈRE !

Communiqué de ConsoFrance


Le Gouvernement propose de mettre en place une nouvelle TVA dite « sociale ». On parle aujourd'hui de 3 ou 4 points de TVA supplémentaires. Pour ConsoFrance, c'est considérable et inacceptable !

C’est d’autant plus considérable et inacceptable, que si cette augmentation de la TVA devait voir le jour, elle porterait le taux de TVA de 19,6 à 22,6 ou 23,6%.

L’application de cette mesure, devrait entrainer, selon le Gouvernement, une baisse des prix à la consommation. On a vu ce que cela a donné avec la baisse du taux de TVA à 5,5 dans la restauration : aucune diminution des prix, voire des augmentations, et peu ou pas de création d’emploi !

Or, il est bon de rappeler, que tout récemment, le taux de la TVA à taux réduit est passé de 5,5 à 7% sur de nombreux produits nécessaires à la vie quotidienne.

La TVA est une taxe à la consommation, à chaque fois qu’un consommateur achète un produit, il est imposé au même taux, quels que soient ses revenus. C’est l’impôt le plus injuste !

Le pouvoir d’achat des Français s’effrite, les prix augmentent fortement et cette mesure ne ferait qu’aggraver leur situation. C’est pourquoi ConsoFrance est farouchement opposée à la mise en place de cette TVA dite « sociale », qui n’a de sociale que le nom.

 
 
 

FOprismapresse: Quand Acrimed parle de VSD, news de Prisma Presse

FOprismapresse: Quand Acrimed parle de VSD, news de Prisma Presse: Élection présidentielle : mieux que les sondages, l’astrologie ! Par VSD par Julien Salingue , le 7 ja...

Quand Acrimed parle de VSD, news de Prisma Presse

Élection présidentielle : mieux que les sondages, l’astrologie ! Par VSD

par Julien Salingue, le 7 janvier 2012
Chaque jour qui passe nous montre que les sondologues ne manquent pas d’imagination quand il s’agit d’inventer de nouveaux produits, et que les grands médias ne manquent pas d’appétit pour se les procurer et les commenter. Mais visiblement, cela ne suffisait pas pour VSD, qui a décidé, dans sa livraison du 5 janvier, de passer à la vitesse supérieure...
... Comme l’annonce, sans détour, la « Une » de l’hebdomadaire :

On piaffe d’impatience... Et, à la lecture de l’introduction du « dossier », d’excitation :
Nés sous une bonne étoile – férocité de la politique oblige –, nos sept candidats [1] n’ont pas tous les mêmes chances de gravir un jour le perron de l’Élysée. Manque de soutien dans l’équipe de campagne, tempête dans le couple, imprévus célestes, judiciaires ou financiers, il n’en restera qu’un ou qu’une, le 6 mai prochain. Villepin va-t-il saper le moral de Sarkozy ? Hollande fera-t-il oublier son image de « Flanby » ? [sic] Le troisième homme sera-t-il une femme ? [re-sic] Bayrou réalisera-t-il son rêve de gosse ? [re-re-sic] Et quid de Joly et de Mélenchon ?
Introduction que l’on peut lire sur une céleste double-page...

... sur laquelle on découvre en outre un huitième invité : Dominique Strauss-Khan. On se frotte alors les yeux : l’ex-directeur du FMI aurait-il, d’après les astres, une chance d’être élu ? Non. La vérité est ailleurs : « Nous n’avons pas résisté à l’envie de savoir ce qu’il adviendrait de Dominique Strauss-Kahn, ex-favori déchu, pendant que ses petits camarades se disputent le premier job de France, qui lui était promis ». Évidemment...
La « Une » nous annonce également une « enquête » sur le « scandale prévisible » des prothèses mammaires, mais ne dit pas si cette « enquête » a été effectuée elle aussi auprès des étoiles. L’hebdomadaire ne précise pas non plus si les auteurs du journalisme stellaire sont titulaires d’une carte de presse. Mais il y a tout lieu de le craindre. Comme on peut redouter que VSD ne bénéficie des aides publiques à la presse, dont sont privés la plupart des médias associatifs. L’astrologue d’Acrimed est dans l’incapacité de nous dire si cela changera à l’avenir.
Une certitude cependant : VSD, hebdomadaire d’« actualité générale » [2], a pris une bonne longueur d’avance pour le Prix 2012 du journal-désastre.
Julien Salingue

Notes

[1] Les astrologues de VSD ne se sont en effet intéressés qu’à François Bayrou, Dominique De Villepin, François Hollande, Eva Joly, Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon et Nicolas Sarkozy. Quel dommage...
[2] Selon l’OJD, Association pour le contrôle de la diffusion des médias.

Pouvoir d'achat ! La grève a un sens ! N'oublions pas !



Pouvoir d’achat

> LA DÉTERMINATION DES SALARIÉS DE POUJOULAT A PAYÉ

À l’appel notamment de FO, les employés du premier fabricant européen de conduits de cheminée ont obtenu 4% d’augmentation après deux jours et demi de grève.
Installée à Saint-Symphorien (Deux-Sèvres), l’entreprise Poujoulat est connue depuis 30 ans pour son savoir-faire en matière de conduits de cheminée en inox grâce auquel elle truste la position de leader sur le marché européen. Elle est aussi réputée dans le monde du parrainage sportif, notamment depuis 2003 avec son super bateau de course engagé dans le Vendée Globe Challenge. Mais côté social, l’entreprise rechigne souvent à faire profiter ses 800 salariés de «valeurs» comme la «solidarité» qu’elle affiche fièrement sur les océans. Sur le terrain du pouvoir d’achat, les salariés sont ainsi contraints à chaque fois d’aller chercher des augmentations par l’épreuve de force. Comme en 2007, année où ils s’étaient battus pour bénéficier d’un treizième mois au terme de cinq jours de grève, ils ont dû débrayer la semaine dernière et bloquer le site de production plus de deux jours afin de faire avancer les négociations annuelles obligatoires (NAO) qui piétinaient depuis le mois de novembre.

«Là où l'intersyndicale réclamait 5 % de hausse générale des salaires, la direction ne proposait que 1,75 % puis, après des discussions bien laborieuses entre 2,4 % et 2,8 %. Et ce malgré une progression du chiffre d'affaires de plus de 15 % en 2011», explique Jocelyne Baussant, secrétaire Générale de l'Union départementale FO des Deux-Sèvres (UD-FO 79). «L’an dernier, les NAO s’étaient soldées par 1,5% d’augmentation générale après quelques débrayages alors que l'inflation était de 1,8% et la hausse du SMIC de 1,6%. Quant à la prime de pouvoir d’achat instituée au printemps par le gouvernement, elle n’a pas dépassé les 75 euros» rappelle-t-elle.

Cette année, les salariés ont suivi en masse le mouvement de grève mené par les syndicats, en particulier par FO (en pointe dans ce bras de fer), pour exiger 5% de hausse des salaires pour tous. «Et leur détermination a payé puisqu’ils ont fini quand même par obtenir vendredi un total de 4 % d'augmentation, dont 0,5 % au mérite, ainsi que le paiement de la troisième matinée de grève après reprise du travail», s’est réjouie Jocelyne Baussant. Sur le terrain du pouvoir d’achat, à Poujoulat comme ailleurs, il faut parfois aller chercher les augmentations contre vents et marées...

LA FUSION DE RFI ET FRANCE 24 BAT DE L’AILE


/// JOUR APRÈS JOUR DU MARDI 17 JANVIER 2012

Audiovisuel public


Saisie par les syndicats, dont FO, la justice vient de retarder la dilution de la radio française internationale au sein de l'Audiovisuel extérieur de la France (AEF). Les salariés de la station sont par ailleurs en grève illimitée depuis lundi.
À l’appel des syndicats, dont FO, les salariés de RFI ont repris lundi leur mouvement de grève illimitée qu’ils avaient suspendu après 12 jours d’arrêts de travail en décembre. Ils restent décidés à faire échec à la fusion prévue entre la Radio française internationale et France 24 au sein de l'Audiovisuel extérieur de la France (AEF). Ce «rapprochement» aux forceps supprimerait près de 130 postes supplémentaires, après les 206 départs contraints de 2009, date à laquelle avait été lancé un premier plan de réorganisation des antennes de la radio.

Les craintes des salariés vis-à-vis de ce projet portent sur les garanties conventionnelles et d’emplois mais aussi sur l'indépendance éditoriale de RFI ainsi que sur la diminution programmée de ses moyens au sein du futur pôle audiovisuel. «À son démarrage, la chaîne France 24 disposait d’un budget d’environ 70 millions d’euros tandis que celui de RFI avoisinait les 133 millions d’euros», explique le représentant FO, Patrice Chevalier. Aujourd’hui, dans la perspective du rapprochement des deux entités, leurs trajectoires financières sont en train de se croiser puisque les moyens de RFI ont baissé à 115 millions d’euros alors que ceux de France 24 ont grimpé à 113 millions d’euros, selon les derniers chiffres officiels.

La reprise hier du mouvement de grève coïncide avec la suspension judiciaire des procédures d'information/consultation du CE sur le projet de la direction d’AEF. «En l'état, le comité d'entreprise ne dispose pas d'une information complète lui permettant d'émettre un avis éclairé sur le projet envisagé», a en effet estimé la cour d'appel de Paris, dans un arrêt rendu public lundi après midi. Saisi par les syndicats, le juge reproche notamment à la direction de l’AEF de ne pas avoir présenté son cahier des charges afin que le CE puisse émettre un avis en bonne et due forme. Ledit cahier des charges est encore entre les mains du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA). Bien que l'organisme de régulation audiovisuel ait affirmé lundi soir l'avoir validé, il ne l’a visiblement pas encore renvoyé au ministère de la Culture et de la Communication.

Si le PDG de l'AEF, Alain de Pouzilhac espère toujours finaliser la fusion avant fin janvier, en estimant que la décision de justice ne la remet «pas du tout, mais pas du tout» en cause, les syndicats ne sont pas du même avis. «Après la validation du CSA, il devra encore être soumis au Parlement où il sera débattu», explique-t-ils, avant d’ajouter, qu’il faudra attendre ensuite la publication du décret gouvernemental. Et c'est seulement après que le cahier des charges pourra être examiné au CE. Par ailleurs, ce calendrier risque d'être prolongé par la trêve parlementaire prévue avant l'élection présidentielle, et qui doit intervenir d'ici fin février ou début mars. «D’ici là, nous allons multiplier les embûches», promet FO, avant une assemblée générale des personnels en grève programmée ce mardi à 14 heures.

Résultat au sondage

Pensez-vous que la mise en place de la TVA sociale est une bonne mesure pour la production française ? 

100% des participants pensent que la TVA sociale n'est pas une bonne mesure pour la production française

vendredi 13 janvier 2012

> LE GOUVERNEMENT VEUT FAIRE DE LA POLICE RÉPUBLICAINE UNE BRISEUSE DE GRÈVE


http://culturofil.net/images/pascaline/2006/04/pascal_colrat/dans_greve_il_y_a_reve.jpghttp://culturofil.net/images/pascaline/2006/04/pascal_colrat/dans_greve_il_y_a_reve.jpg

Force Ouvrière dénonce l’annonce du ministère de l’Intérieur d’une éventuelle substitution du personnel de sécurité en grève dans les aéroports par des policiers. Cette décision irait clairement à l’encontre du droit de grève dans ce secteur privé.

De plus, comme l’a souligné par communiqué Unité SGP Police FO, les policiers n’ont pas vocation ni à devenir des «briseurs de grève» ou des supplétifs à un patronat ayant une attitude irresponsable.

En l’espèce, Force Ouvrière souligne le fait qu’un préavis avait été déposé. C’est face à l’absence de réponse aux demandes de négociations et suite à l’échec des médiations que la grève a été reconduite par les salariés. Dans ce contexte, l’exercice du droit de grève est totalement légitime et justifié. Il est indispensable que les responsables patronaux de cette branche d’activité prennent leurs responsabilités et apportent des réponses concrètes aux salariés.

Plus globalement, Force Ouvrière condamne toute atteinte au droit de grève et rappelle son opposition à la proposition de loi déposée par le député Eric Diard bientôt examinée qui vise à instaurer dans le transport aérien une obligation de se déclarer gréviste 48 heures à l’avance. Pour Force Ouvrière, cette proposition de loi doit être retirée sans délai car elle porte à la fois atteinte au droit de grève et vise aussi à discréditer l’action collective des salariés.

   
 


   
 

Revue de presse : Prisma Presse : grève contre la cession des programmes télé à Lagardère


Les Echos

 

  • lexpress.frhttp://www.internetsansfrontieres.com/photo/art/default/2212839-3086492.jpg?v=1289619892

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    Médias Hier à 0h00

    Prisma Presse poursuit sa grève

    Commenter Par ISABELLE HANNE



    Depuis mardi, une centaine de salariés du pôle TV du groupe Prisma Presse se sont mis en grève. En cause, le projet de cession à Lagardère de Prisma TV, un service d’une quarantaine de journalistes qui rédigent les grilles de programmes pour trois titres du groupe, Télé Loisirs,Télé 2 Semaines et TV Grandes Chaînes. Un pôle très important : «Il assure la moitié de la marge nette de tout le groupe», précise un syndicaliste. «Les salariés reprochent à la direction le sabordage des titres et le refus d’investir dans des projets d’avenir malgré les quelque 30 millions d’euros de bénéfices dégagés chaque année», dénonce un communiqué de l’intersyndicale CGT-SNJ-FO, qui veut «souligner le climat délétère qui règne au sein du groupe». La grève surprise de mardi soir a empêché la parution d’une partie des programmes de Télé 2 Semaines. Et la sortie de TV Grandes Chaînes, dont le bouclage se fait le jeudi soir, est fortement compromise.

     http://www.internetsansfrontieres.com/photo/art/default/2212839-3086492.jpg?v=1289619892

     

    | Par La rédaction de Mediapart


    Les lecteurs de Télé Loisirs n'auront pas leur double page de programme des soirées de la semaine suivante et ceux de Télé 2 Semaines et TV Grandes chaînes risquent de se voir privés de « quinzomadaire ». Car des salariés du PTV, la branche du groupe de presse magazine Prisma Presse qui élabore les grilles de programme, sont en grève, depuis mardi 10 janvier. En cause, le projet de la direction du groupe de céder – pas de vendre : de transférer – l'activité et ses 43 salariés en CDI à son concurrent direct, Plurimédia, qui fait le même travail pour le groupe Lagardère (Télé 7 jours, notamment).
    Aux termes du contrat, Plurimédia fournirait désormais les grilles de programmes à Prisma pendant cinq ans, contre 15 millions d'euros, alors qu'elle évalue la charge financière de PTV à 4 millions par an. Le gain escompté est donc d'un million d'euros par an en moyenne, plus le fait de ne pas avoir à investir 1 à 2 millions d'euros supplémentaires pour moderniser le service afin de lui permettre de fournir des programmes sur Internet.
    Sauf que la Prisma TV réalise la moitié de la marge bénéficiaire de Prisma Presse (l'autre étant la branche presse féminine avec principalement Femme actuelle). Sauf que Plurimédia dispose déjà des moyens, du personnel et des compétences pour fournir des programmes pour le papier et pour le Web. Sauf que, souligne le SNJ-CGT, Prisma TV est le bastion syndical du groupe et qu'un transfert de PTV à la concurrence priverait le syndicat de toute sa jeune garde. Ce n'est, à l'évidence, pas la raison du transfert, mais c'est un bénéfice collatéral.


    11/01 | 20:29

    Grève à TV de Prisma Presse à cause d'un projet de transfert vers Lagardère

    © AFP - Dylan Calves
    Des salariés du pôle TV de Prisma Presse sont en grève depuis mardi, contestant un projet de transfert de la réalisation des grilles des programmes de Télé Loisirs, Télé 2 Semaines et TV Grandes chaînes à Plurimédia (Lagardère), a indiqué mercredi le syndicat SNJ-CGT.
    Prisma Presse avait annoncé début décembre étudier le transfert à Plurimédia du service qui réalise les grilles de ses trois magazines TV, comportant 43 salariés en CDI.
    "La direction explique que ce transfert lui permettrait d'économiser un million d'euros par an", a souligé Emmanuel Vire, secrétaire général du SNJ-CGT.
    Le contrat avec Plurimédia prévoit que la filiale de Lagardère fournira les grilles de programmes aux trois magazines de Prisma Presse moyennant trois millions d'euros par an. Le service de Prisma Presse en charge de la réalisation des grilles coûte quatre millions d'euros par an, a ajouté M. Vire.
    "Nous ne comprenons pas pourquoi Prisma veut transférer les 43 salariés, leur savoir-faire, à notre principal concurrent", a ajouté M. Vire.
    La grève a été suivie mercredi par une centaine de salariés de Télé 2 Semaines et TV Grandes chaînes. Ceux de Télé Loisirs n'ont pas suivi le mouvement.
    "Les salariés reprochent à la direction le sabordage des titres et le refus d'investir dans des projets d'avenir malgré les quelques 30 millions d'euros de bénéfices dégagés chaque année et une capacité d'autofinancement de 35 millions d'euros", écrit le syndicat dans un communiqué.
    Interrogée par l'AFP, la directrice de la communication de Prisma Presse, Véronique El Baze, a indiqué qu'"il n'y a pas de sabordage des titres" et que le groupe "ne fait que ça, investir dans les projets d'avenir".
    Mais, a-t-elle ajouté, "pour nous, aujourd'hui, l'outil qui permet de faire les grilles de programmes numériques est totalement obsolète, et c'est plus intelligent et plus intéressant de faire faire ça par un spécialiste".
    "Il n'y a pas d'autres projets d'externalisation prévus", a-t-elle poursuivi.
    Elle a en outre réfuté qu'une centaine de salariés soient en grève, estimant que "c'est environ 30% du pôle TV" qui est concerné. "La sortie des titres n'est pas compromise".
    Le pôle TV compte au total 130 personnes, dont les 43 du service réalisant les grilles.
    http://www.actulogo.fr/wp-content/uploads/2011/06/cbnews_couv.jpg

    Grève au pôle TV de Prisma Presse

    Les salariés s'opposent au projet de transfert des grilles de programmes chez Lagardère
    Des salariés du pôle TV de Prisma Presse sont en grève depuis mardi, contestant un projet de transfert de la réalisation des grilles des programmes de Télé Loisirs, Télé 2 Semaines et TV Grandes chaînes à Plurimédia (Lagardère), a indiqué mercredi le syndicat SNJ-CGT.Prisma Presse avait annoncé début décembre étudier le transfert à Plurimédia du service qui réalise les grilles de ses trois magazines TV, comportant 43 salariés en CDI.

     


    Grève à Prisma Presse: Menace de non-parution pour les hebdo

    Grève à Prisma Presse: Menace de non-parution pour les hebdo
    Les salariés du groupe Prisma Presse, en grève depuis le 3 mars pour des questions salariales, ont reconduit mardi leur mouvement, menaçant la parution de plusieurs hebdomadaires dont le magazine Voici, a-t-on appris de sources syndicales.  

    A Prisma Presse, qui édite notamment Geo, Capital, Gala et VSD, la grève a été revotée mardi matin à l'issue d'une assemblée générale qui a rassemblé 300 personnes (sur 878 salariés en CDI), selon les syndicats, interrogés par l'AFP.  

    Selon Emmanuel Vire, délégué syndical du SNJ-CGT, les nouvelles propositions de la direction, soit une augmentation de 53 euros au 1er mars, puis une suivante au 1er décembre conditionnée à la stabilité du chiffre d'affaires du groupe, n'ont pas satisfait les salariés. 

     Selon les syndicats, cette grève qui s'éternise pourrait menacer deux titres du groupe, dont l'hebdomadaire people Voici, qui boucle le jeudi pour une parution samedi, ainsi que celui consacré à la télévision "TV Grandes Chaînes", qui sort le week-end.  

    La direction, qui n'était pas joignable mardi en début d'après-midi, n'a pas donné suite à la demande de rendez-vous de l'intersyndicale à l'issue d'une nouvelle assemblée générale qui s'est tenue à 14h00.  

    Au début du mouvement, les salariés réclamaient notamment, dans le cadre des négociations annuelles obligatoires, une augmentation de 150 euros pour tous, un prime de déménagement de 1.500 euros (Prisma a récemment regroupé l'ensemble de ses activités à Gennevilliers en région parisienne) et un plan de rattrapage des salaires les moins élevés.  

    Avec l'ensemble de ses titres, de Femme Actuelle à VSD en passant par la presse "people" (Voici, Gala) et la presse télé (Télé Loisirs, Télé Deux Semaines), Prisma vend chaque année 250 millions d'exemplaires de ses magazines en France.  

    En 2010, Prisma Presse, éditeur de 25% des magazines français, a vu son bénéfice net grimper de 18 millions à 30 millions, pour un chiffre d'affaires de 511 millions d'euros contre 539 millions en 2009. 
    Strategies : Marketing Communication Medias

    Grève à Prisma Presse à cause d'un projet de transfert vers Lagardère


    11/01 - 19h26
    Des salariés du pôle TV de Prisma Presse sont en grève depuis mardi, contestant un projet de transfert de la réalisation des grilles des programmes de Télé Loisirs, Télé 2 Semaines et TV Grandes chaînes à Plurimédia (Lagardère), a indiqué mercredi le syndicat SNJ-CGT.
    Prisma Presse avait annoncé début décembre étudier le transfert à Plurimédia du service qui réalise les grilles de ses trois magazines TV, comportant 43 salariés en CDI.
    "La direction explique que ce transfert lui permettrait d'économiser un million d'euros par an", a souligé Emmanuel Vire, secrétaire général du SNJ-CGT.
    Le contrat avec Plurimédia prévoit que la filiale de Lagardère fournira les grilles de programmes aux trois magazines de Prisma Presse moyennant trois millions d'euros par an. Le service de Prisma Presse en charge de la réalisation des grilles coûte quatre millions d'euros par an, a ajouté M. Vire.
    "Nous ne comprenons pas pourquoi Prisma veut transférer les 43 salariés, leur savoir-faire, à notre principal concurrent", a ajouté M. Vire.
    La grève a été suivie mercredi par une centaine de salariés de Télé 2 Semaines et TV Grandes chaînes. Ceux de Télé Loisirs n'ont pas suivi le mouvement.
    "Les salariés reprochent à la direction le sabordage des titres et le refus d'investir dans des projets d'avenir malgré les quelques 30 millions d'euros de bénéfices dégagés chaque année et une capacité d'autofinancement de 35 millions d'euros", écrit le syndicat dans un communiqué.
    Interrogée par l'AFP, la directrice de la communication de Prisma Presse Véronique El Baze a indiqué de son côté qu'"il n'y a pas de sabordage des titres" et que le groupe "ne fait que ça, investir dans les projets d'avenir".
    Mais, a-t-elle ajouté, "pour nous, aujourd'hui, l'outil qui permet de faire les grilles de programmes numériques est totalement obsolète, et c'est plus intelligent et plus intéressant de faire faire ça par un spécialiste".
    "Il n'y a pas d'autres projets d'externalisation prévus", a-t-elle poursuivi.
    Elle a en outre réfuté qu'une centaine de salariés soient en grève, estimant que "c'est environ 30% du pôle TV" qui est concerné. "La sortie des titres n'est pas compromise".
    Le pôle TV compte au total 130 personnes, dont les 43 du service réalisant les grilles.
    LAGARDERE
     

    RFI VOTE LA GREVE...

    http://www.scholastiquemukasonga.net/home/wp-content/uploads/2011/09/6a00d83452072969e20147e172c5e4970b-800wi.gif

    RFI : l'AG vote la reprise de la grève

    jeudi 12 janvier 2012



    A l’appel des organisations syndicales, CFDT, FO, SNJ, SNJ-CGT, SNRT-CGT et SUD, l’assemblée générale du jeudi 12 janvier a voté la reprise de la grève, contre le démantèlement de RFI, à partir de lundi 16 janvier 2011, zéro heure, pour une durée indéterminée. Une lettre ouverte a été envoyée afin d’être reçu par le Premier Ministre.
    La prochaine assemblée générale aura lieu le mardi 17 janvier 2012 à 14 heures.

    mercredi 11 janvier 2012

    Les salariés du pôle TV de Prisma Presse en grève reconductible


    http://www.e-annuaire.ch/pictos/21/48_l.jpg



     Les salariés du pôle TV de Prisma Presse  en grève reconductible
    Les salariés du pôle TV de Prisma Presse se sont mis en grève hier 10 janvier.
    Ils entendent protester contre la cession au groupe Lagardère Active de son pôle PTV, spécialisé dans l’actualité de la télévision et la réalisation de grilles de programmes
    La grève pourrait affecter l’hebdomadaire Télé loisirs, en bouclage le 10 janvier, en bloquant la rédaction de ses pages de « prévisualisation » de fin de journal (qui annoncent les programmes à venir quinze jours après la parution de l’hebdomadaire).
    Les équipes de TV Grandes Chaînes (dont le bouclage est le jeudi) et la moitié des salariés du bimensuel Télé 2 semaines se sont joints à cette grève reconductible, de source syndicale.
    A l’heure où nous écrivons ces lignes, les représentants syndicaux n’avaient pas rencontré la direction.