Précarité: les mouvements se multiplient dans la presse
03 Mars 2011 Par Vincent Truffy
Les salariés du groupe Prisma (Géo, Voici, Femme actuelle, VSD, Capital, Télé Loisir...) ont voté la grève en assemblée générale jeudi 3 mars. Ils contestent l'utilisation de plus en plus fréquente de contrat précaires (une source syndicale a dénombré plus de 130 contrats précaires employés ces trois derniers mois sur quelque 600 journalistes), les propositions d'augmentations de salaires lors des négociations annuelles obligatoires (entre 1 et 1,8% selon les cas alors que les représentants du personnel demandent un minimum de 150 euros par salarié ainsi qu'une prime pour compenser le récent déménagement du groupe à Gennevilliers, dans les Hauts-de-Seine) et les écarts de rémunération hommes-femmes.
Une nouvelle assemblée générale doit être organisée vendredi matin.
Le groupe, qui diffuse un quart des exemplaires des magazines en France, a dégagé un bénéfice net de 30 millions d'euros en 2010 (pour un chiffre d'affaires de 511 millions) contre 18 millions en 2009 (pour un chiffre d'affaires de 539 millions).
La CFDT a également rompu la négociation de branche engagée avec le Syndicat de la presse magazine sur les questions des salaires. Les autres syndicats de salarié (CGT, SNJ, FO, CGC) ont donné jusqu'au 17 mars à l'organisation patronale pour revenir avec de nouvelles propositions de grille conventionnelle.
Au Monde, les salariés ont organisé une action jeudi devant les locaux du quotidien avant le lancement d'une négociation sur la précarité dans le groupe. Pour le quotidien, 58 journalistes sont employés en contrat précaires. Pour les sites Web, ils sont une vingtaine dans ce cas. Une première rencontre avec la direction est organisée jeudi soir.
Une nouvelle assemblée générale doit être organisée vendredi matin.
Le groupe, qui diffuse un quart des exemplaires des magazines en France, a dégagé un bénéfice net de 30 millions d'euros en 2010 (pour un chiffre d'affaires de 511 millions) contre 18 millions en 2009 (pour un chiffre d'affaires de 539 millions).
La CFDT a également rompu la négociation de branche engagée avec le Syndicat de la presse magazine sur les questions des salaires. Les autres syndicats de salarié (CGT, SNJ, FO, CGC) ont donné jusqu'au 17 mars à l'organisation patronale pour revenir avec de nouvelles propositions de grille conventionnelle.
Au Monde, les salariés ont organisé une action jeudi devant les locaux du quotidien avant le lancement d'une négociation sur la précarité dans le groupe. Pour le quotidien, 58 journalistes sont employés en contrat précaires. Pour les sites Web, ils sont une vingtaine dans ce cas. Une première rencontre avec la direction est organisée jeudi soir.
DEMAIN Vendredi
JE SERAIS EN GREVE
comme on doit déposer un avis de grève , je le dépose et ce franchement , demain je ne serai pas là!!!
pour protester contre ce truc qui ce passe en ce moment sur les forums!!
je ne reviens sur rien
je me mets en grève
et j'assume
qui m'aime me suive!!!!
et qui m'aime pas aussi d'ailleurs
ET TOC!!!
demain JE SUIS EN GREVE!!!!!!
Je suis d' accord pour Faire la grève demain.
Bonne nuit à tous
Les salariés, soutenus par l'intersyndicale FO, CGT, SNJ de Prisma Presse, contre la Précarité au sein de l'entreprise et pour la relance du Pouvoir d'achat par l'augmentation des salaires !
Je suis d' accord pour Faire la grève demain.
Bonne nuit à tous
Les salariés, soutenus par l'intersyndicale FO, CGT, SNJ de Prisma Presse, contre la Précarité au sein de l'entreprise et pour la relance du Pouvoir d'achat par l'augmentation des salaires !
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