lundi 12 septembre 2011

Menace de la suppression de l'abattement fiscal pour une partie des pigistes

Parmi les mesures décidées par le Gouvernement le 24 août concernant la réduction des « niches fiscales », il en est une qui risque de se retourner directement contre une partie des journalistes pigistes.
Cette mesure prévoit en effet la « suppression de l’abattement pour frais professionnels pour les revenus qui ne constituent pas du salaire ». En clair, tous les pigistes qui ne sont pas payés en salaires, mais en droits d’auteur ou en honoraires pourraient perdre leur abattement et donc ne plus avoir le choix de déduire tout ou partie des 7 650 euros forfaitaires pour frais d’emploi.
Ces pigistes, nombreux et souvent les plus précaires - aucun droit de salarié, difficulté pour obtenir la carte de presse, frais de déplacement à charge… - se verraient ainsi condamnés à une double peine, si la mesure gouvernementale venait à s’appliquer.
Le SGJ-FO, qui condamne l’ensemble des mesures décidées le 24 août, entend agir dès les prochains jours pour obtenir le retrait de la mesure de suppression de l’abattement pour frais professionnels qui toucherait les pigistes dès 2012. Une mesure d’autant plus injuste et dangereuse qu’elle risquerait d’être étendue ensuite à l’ensemble des journalistes, un souhait exprimé plus ou moins ouvertement depuis plus de 15 ans par les gouvernements successifs tandis que les salaires stagnent ou régressent.
Le Bureau National du SGJ-FO décidera le 8 septembre des démarches à entreprendre auprès du 1er Ministre et des parlementaires appelés à voter ces mesures.

A Prisma Presse Des exigences de plus en plus importantes

«La situation qui se dégrade dans mon service m’empêche de dormir depuis des mois, j’ai dû prendre des médicaments, sans parler des conditions de travail qui se dégradent dans l’entreprise, grâce aux conseils des élus j’ai un rendez-vous bientôt à la médecine du travail»...
A Prisma Presse le stress prend des proportions qui ne sont plus acceptables.Soit les salariés sont dans le déni, dans ce fameux « code de l’honneur », soit ils récupèrent parfois de cette usure professionnelle grâce aux jours de repos RTT, voire quelques récupérations, quand la hiérarchie veut bien respecter le code du Travail...
Pour les salariés qui sont globalement satisfaits du travail, c’est la désorganisation du travail
qui pèse sur leur quotidien ainsi qu’un manque de communication. 
Quand le travail va mal, le stress concentre tout, le mot cristallise les motifs d’insatisfaction !

“Des exigences de plus en plus importantes à cause d’un mauvais management, générant un stress quasi permanent.”,
FO refuse l’instrumentalisation rampante dans les organisations déshumanisées : Le salarié devient trop souvent un pion dans les organisations en mode projet ; le salarié est désormais une machine qui enchaîne les tâches, les dossiers (Rédaction bâclée, reporting permanent parfois en double). Stop à l’infantilisation croissante  ! La direction générale maîtrise tout et chacun doit adhérer sans broncher aux valeurs sinon certains hiérarchiques discriminent ! 

Si vous êtes en souffrance, n’hésitez-pas à joindre vous élu (e)s CE, DP de l’intersyndicale CGT-FO-SNJ !