mercredi 30 mars 2011

Rejoignez la section FO Prisma Presse



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Adhésion Force Ouvrière Culture

QUE PEUT FO POUR VOUS?

Dans votre entreprise : Prisma Presse

FO est représenté partout en France (15000 implantations), dont à Prisma Presse.
Vous avez une difficulté, FO  intervient pour vous conseiller et vous aider individuellement ou collectivement.
Négociation ou conflit, FO met chaque fois son poids dans la balance.
Une seule ligne de conduite : vos droits doivent être reconnus et vos revendications entendues et défendues.

Dans votre secteur d’activité

FO est représenté dans toutes les professions, et pour Prisma Presse notre le SGJ FO siège aux négociations au Syndicat de la presse magazine (SPM), dont le Président de commission sociale est Philippe Pouzeratte, DRH de Prisma Presse. Chacune de vos revendications est donc défendue par des négociateurs du SGJ, notamment Fabienne Vadon-Chiche (Prisma Presse) .

Sur un plan général

FO a toujours participé, voire provoqué, toutes les grandes négociations sociales qui sont à l’origine de nombreuses avancées déterminantes : congés payés, retraites complémentaires, assurance chômage, formation professionnelle, etc.
Parfois certains reprochent à FO son intransigeance ; pourtant il n’y a pas à transiger, ni avec le patronat ni avec le gouvernement, sur l’amélioration du niveau de vie de tous ceux qui travaillent pour accroître la richesse du pays. Toutefois, en démocratie, on peut et on doit rechercher le compromis sans pour autant tomber dans la compromission, c’est le but de la libre négociation syndicat-patronat (contrat collectif) que FO préconise.

Je souhaite adhérer au Syndicat général des journalistes FO

NOM :.................................. PRÉNOM :...............................
ADRESSE...............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................


A retourner au SGJ-FO, 131 rue Damrémont, 75018 Paris

Tél : 01.53.01.61.53 Fax : 01.53.01.61.54
email : journalistesfo@hotmail.fr


Section FO Prisma Presse 
email: foprismapress@gmail.com


Baromètre de confiance des femmes cadres sur l'égalité professionnelle

Même à FOOT LOCKER
Alors que la Commission égalité hommes/femmes  a débuté en mars entre les représentants de l'intersyndicale et la DRH de Prisma Presse, la section FO Prisma Presse met en ligne une enquête, sorte de baromètre, lancée auprès de femmes cadres du privé âgées de 30 à 60 ans ayant pour objectif de mesurer la perception et la satisfaction de femmes cadres à la fois au regard de leur situation personnelle et des politiques d'égalité menées plus généralement...
Consultez l'enquête...

CADRES : Travail et vie privée

Sphères privée et professionnelle des cadres
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Une étude Apec 2008 révèle que la frontière entre sphères professionnelle et privée est de moins en moins évidente. Interrompre son travail pour des motifs privés et interférer sur son temps de vie privée pour des raisons professionnelles sont des situations devenues fréquentes et « normales » pour les cadres. Et plus les cadres ont une vie familiale développée, plus l'empiètement de leur travail sur leur vie privée est important.
Consulter l'enquête pdf

mardi 29 mars 2011

OTAGES : n'oubliez pas nos confrères

Hervé et Stéphane, reporters  ;
Mohamed Reza, Ghulam et Satar, leurs accompagnateurs : 456e jour de détention

Nous ne vous oublions pas
Section SGJ FO PRISMA PRESSE 



LES CHERCHE T ON BIEN?


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DANS L HUMANITE.FR

Pour Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, journalistes otages en Afganistan depuis 450 jours. VANESSA BURGGRAF, La question est de savoir si, aujourd’hui, on les cherche bien...

JOURNALISTE À FRANCE 24.
« Ils l’ont bien cherché. Voilà une phrase qui me rend ivre de colère. Ils ont bien cherché quoi ? Les emmerdes, le scoop ?

On leur avait dit de ne pas y aller, que c’était dangereux. Ils l’ont bien cherché.

Mais chercher quoi ? À nous informer.

Et aujourd’hui, 450 jours de captivité. Je me demande si de nos bureaux, confortablement installés, on a vraiment conscience de ce que cela veut dire, 450 jours de captivité pour Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier.

Comment vivent-ils ? Que font-ils de leur journée ? Sont-ils en bonne santé ? Tiennent-ils le coup psychologiquement ?

Voilà les questions que je me pose à chaque fois que je vois leurs photos, ils sont souriants avec cet horrible décompte.
Nous, présentateurs, ne sommes que les relais, les courroies de transmission de l’information que ces grands reporters nous ramènent du terrain.

Ce sont eux qui nous rapportent les images, les témoignages qui nourrissent 24 heures sur 24 notre antenne. Alors la question n’est pas de savoir s’ils l’ont bien cherché, mais aujourd’hui, c’est plutôt les cherche-t-on bien ?»

Chaque jeudi un témoignage de soutien aux journalistes otages. Prochain rendez-vous le jeudi 31 mars
PROPOS RECUEILLIS PAR CLAUDE BAUDRY
Comité de soutien à Hervé et Stéphane

Encadrement des stages : Les revendications de FO




 
De nombreux abus dans la pratique des stages en entreprise ont été mis en évidence. Pour FO-Cadres et pour le Syndicat général des journalistes FO, rendre visibles les stagiaires est la meilleure manière d'éviter la précarisation et le dévoiement de stages. Cela suppose la création d'un véritable statut juridique. C'est pour cet objectif que nous avons formulé plusieurs propositions au sein du comité de suivi des stages.

En faveur d’un statut juridique
Nos revendications

Un constat nécessaire
Il n’existe aucun recensement précis du nombre d’étudiants effectuant chaque année un
stage en entreprise. Toutefois, le Conseil économique et social estime que près d’un
étudiant sur deux, soit environ 800 000, effectue au moins un stage au cours de leur
scolarité.

Selon l’Association pour l’emploi des cadres (APEC), ce sont 90 % des diplômés de
niveau bac + 4 et plus qui effectuent au moins un stage au cours de leurs études, 50 %
en ont même effectué trois ou plus.
Le stage, qu’il soit effectué dans une entreprise, une administration ou une association,
constitue un utile complément à la formation théorique dispensée dans les
établissements d’enseignement supérieur, dans la mesure où il permet aux étudiants de
découvrir les réalités du monde du travail et d’acquérir une expérience pratique
favorisant leur insertion professionnelle à venir.

Mais de nombreux abus dans la pratique des stages en entreprise ont été mis en
évidence, si bien que le stage est totalement détourné de son objectif pédagogique
initial. Prisma Presse est aussi concerné par ces dérives...
Le stage n’est ainsi plus un élément de la formation des étudiants, mais devient un
véritable outil de flexibilité à la disposition des employeurs  avec
des contraintes minimales et grâce auquel l’employeur peut disposer aisément d’une
main-d'oeuvre qualifiée, nombreuse, toujours disponible et peu chère.

Ainsi, les entreprises et c'est ausi le cas dans des rédactions utilisent abusivement la convention de stage avec la complicité de certaines écoles notamment Sciences Po Paris, master journalisme, elles font occuper de véritables emplois à des stagiaires voire emploi des étudiants diplômés par exemple en journalisme au lieu de favoriser l'insertion de ces jeunes en CDI ou en CDD. Plus grave, des stagiaires se succèdent parfois indéfiniment sur même poste, remplaçant ainsi un salarié permanent.

Bien évidemment, les stagiaires – étudiants comme jeunes diplômés - sont des victimes
de cette situation abusive de la pratique des stages. En effet dans un contexte de
chômage de masse (près de 25 % des jeunes actifs sont touchés par le chômage –
INSEE 2005), les jeunes diplômés se réinscrivent administrativement dans les
établissements d’enseignement supérieur pour obtenir une convention de stage et se
résignent à travailler gratuitement plutôt que de renoncer à leur insertion dans un
secteur dans lequel ils souhaitent travailler.
On peut ajouter que les abus qui ont construit une nouvelle forme de travail résultent
inévitablement du caractère très lacunaire de la réglementation en la matière et
témoigne d’une difficile prise en considération des stagiaires.

Pour FO, rendre visibles les stagiaires est sans nul doute la meilleure manière
d’éviter la précarisation et le dévoiement de stages. Cette visibilité suppose la création
d’un véritable statut.
C’est dans cet esprit et pour cet objectif que nous avons formulé plusieurs propositions
au sein du comité de suivi des stages. Car pour notre organisation syndicale, bien que les stagiaires nsoient pas des salariés, ils ne doivent plus rester des sans droits.

Proposition 1 : L’inscription dans le Code du travail et le code de l’éducation
Les dispositions relatives aux stages doivent être insérées dans le Code du travail et le
code de l’éducation, afin de tenir compte à la fois du statut étudiant des stagiaires et de
leur présence effective dans l’entreprise, même si elle n’est que temporaire.

Proposition 2 : L’engagement des parties
Le président de l’Université ou le directeur de l’établissement d’enseignement supérieur
signe au nom de son établissement la convention de stage.
Il s’engage à respecter les clauses qui concernent l’établissement d’enseignement
supérieur et doit mettre en oeuvre tous les moyens organisationnels et matériels
nécessaires, avec l’appui du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
Le représentant légal de l’institution d’accueil signe au nom et pour le compte de sa
structure la convention de stage.
Il s’engage à respecter les clauses qui concernent sa structure et doit mettre en oeuvre
tous les moyens organisationnels et matériels nécessaires. Il doit notamment s’assurer que les conditions de travail, les règles d’hygiène et de sécurité sont de nature à préserver l’intégrité physique et morale du stagiaire et à lui garantir que les tâches confiées correspondent à l’objectif pédagogique de son cursus universitaire.
L’institution d’accueil se définit comme toute structure juridique accueillant des stagiair(entreprise publique ou privée, établissement public, association, fondation, les fonctions
publiques…).
Proposition 3 : La définition du stage
Est considéré comme stage celui accompli exclusivement dans le cadre du cursus
universitaire de l’étudiant, que le stage soit obligatoire ou optionnel, et ceci, dans
l’objectif pédagogique d’acquérir une expérience pratique et la familiarisation avec la vie professionnelle.
FO demande que les « stages hors cursus » soient purement et simplement
interdits. Ces derniers ne correspondent en aucune façon à l’objectif pédagogique
inhérent aux stages en entreprise.
En conséquence et pour qu’il n’existe plus d’ambiguïté sur ce point, nous avons demandé
au sein du comité STAPRO que le gouvernement modifie l’alinéa 1 de l’article 9 de la loi du 31 mars 2006 pour l’égalité des chances.

Proposition 4 : La recherche et le suivi du stage
Avant toute conclusion d’une convention de stage, l’étudiant doit pouvoir obtenir une aide d’accompagnement tant dans la définition de son projet, le choix du stage que dans le suivi même du stage.
L’accompagnement de projet ou de choix doit être assuré par le bureau d’aide à
l’insertion professionnelle des étudiants. Dans le respect des dispositions de l’article
L611-5 du code de l’éducation, ce bureau doit être rapidement mis en place dans chaque université.
L’accompagnement de suivi doit être également assuré par un représentant désigné par l'établissement d’enseignement supérieur comme référent pédagogique.
Cet accompagnement consistera notamment en des rencontres d’étapes avec l’étudiant sa demande, pour permettre une bonne conduite du stage et en une évaluation finale du stage en collaboration avec le responsable du stage dans l’entreprise.

Proposition 5 : Rôle et attributions des bureaux d’aide à l’insertion
professionnelle des étudiants
Chaque bureau d’aide à l’insertion professionnelle des étudiants, déjà chargé de diffuser les offres de stages, pourra émettre des observations sur certaines offres de stages.

Proposition 6 : Le suivi du stagiaire dans l’institution d’accueil
Une fois la convention de stage conclue, le stagiaire doit être inscrit au registre unique du
personnel (art. L 1221-13 du Code du travail) avec la mention de la qualité de stagiaire.
Les Institutions Représentatives du Personnel doivent être sollicitées à toutes les étapes
de la période de stage et notamment pour veiller aux abus de l’entreprise dans le recours
aux stages au lieu d’embauche de salariés jeunes diplômés.
Le comité d’entreprise (CE) doit être informé et consulté tous les ans sur le nombre de
stagiaires susceptibles d’être accueillis dans l’entreprise, les modalités de l’accueil,
d’encadrement et de suivi prévues dans l’entreprise (dans le champ d’application de
l’article L. 2323-38 du Code du travail).
o En l’absence de CE, les délégués du personnel sont informés de la signature de
conventions de stage, du nombre de stagiaires et de la durée des stages.
o Les délégués syndicaux sont également informés du nombre de stagiaires
susceptibles d’être accueillis dans l’entreprise, notamment par la communication
des documents remis au comité d’entreprise.
o Dans le cadre du bilan social pour les entreprises de plus de 300 salariés ou dans
le cadre rapport annuel qui reprend l’ensemble des informations et des documents
à caractère social, économique et financier pour les entreprises de moins de 300
salariés ; doit être indiqué le nombre de stagiaires, la durée de chaque stage, le
service où le stagiaire est affecté, la rémunération versée et les tâches
accomplies.

Pour FO, donner un statut aux stagiaires suppose obligatoirement une visibilité
au sein des entreprises accueillantes. En conséquence, il est essentiel que les Institutions Représentatives du Personnel soient informées à toutes les étapes.
En effet, une information encadrée et transparente permettra aux représentants du personnel de
participer à la lutte contre les pratiques abusives au sein des entreprises.

Par ailleurs, la disposition issue du Décret du 31 janvier 2008 qui prévoit que
« l’entreprise établit et tient à jour la liste des conventions de stage qu’elle a conclues »
n’est pour nous ni nécessaire  ni suffisante. Il apparaît évident que les entreprises
établissaient déjà une liste des conventions de stage qu’elles avaient conclues.

Proposition 7 : Les mentions obligatoires de la convention de stage
Le référent pédagogique et le responsable du stage
La gratification du stagiaire
La convention de stage doit fixer une gratification en rétribution du travail fourni par le
stagiaire.

Proposition 8 : Les droits des stagiaires
Le stagiaire doit bénéficier des dispositions du Code du travail relatives à la durée du
travail, au repos quotidien et hebdomadaire, à l’hygiène, à la santé, à la sécurité et aux
conditions de travail.
Tout dépassement de la durée légale de travail quotidienne ou hebdomadaire est interdit
(toute heure supplémentaire), comme tout travail de nuit et tout travail dominical.
Il doit bénéficier de la protection en matière d’accidents du travail et de maladies
professionnelles. L’employeur doit procéder à la déclaration nécessaire en cas d’accident
du travail.
Il doit bénéficier des dispositions du Code du travail relatives aux congés pour
évènements familiaux et aux congés de formation économique, sociale et syndicale.

 Pour ce congé spécial, la durée du congé sera calculée au prorata de la présence du stagiaire
dans l’entreprise. Pour exemple, en application de l’article L3142-7 du Code du travail, la
durée du congé est de 12 jours par an et par salarié, ainsi pour un stagiaire qui
effectuerait un stage dans l’entreprise pendant 3 mois, il pourrait bénéficier d’un congé
de formation économique, sociale et syndicale de 3 jours.
Pour les stages dont la durée est égale ou supérieure à 3 mois, la période de stage doit
être prise en compte pour l’ouverture des droits à la retraite, permettant la validation de
trimestres.

Le stagiaire peut s’adresser aux délégués syndicaux, aux délégués du personnel, aux
membres du comité d’entreprise, aux membres du comité d’hygiène, de sécurité et des
conditions de travail pour défendre le respect de ses droits et intérêts.

Proposition 9 : L’abus de stage

Est considéré comme un abus de stage, une convention de stage conclue en cas de
remplacement d’un salarié absent, dont le contrat de travail est suspendu ou s’il a été
licencié ; lorsque le stagiaire exécute une tâche régulière correspondant à un poste de
travail ; en cas d’accroissement temporaire d’activité ; en cas d’occupation d’un emploi
saisonnier.
De même, un délai de carence d’un minimum de 3 mois doit être appliqué entre deux
stages sur un même poste.
L’abus de stage donne lieu à la requalification du stage en contrat de travail et au
versement d’une indemnité qui ne peut être inférieure à 6 mois de rémunération à
laquelle le stagiaire aurait pu prétendre s’il avait été en CDI (salaire minimum
conventionnel).
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L’employeur peut également encourir des sanctions pénales, qui doivent être lourdes,
pour chaque infraction constatée dans l’entreprise et punie plus sévèrement en cas de
récidive.
Malgré la vigilance des Institutions Représentatives du Personnel en matière d’abus de
stage, il serait utile de prévoir un dispositif de quota de stagiaire qui doit être négocié
dans les branches professionnelles ou les entreprises, en fonction de l’effectif de
l’entreprise.

Proposition 10 : Le comité STAPRO, rôle et attributions

Le comité des stages (STAPRO) doit devenir le comité de suivi, de contrôle et
d’intervention dans la lutte contre l’utilisation abusive des stages.
Son rôle sera de veiller à la protection des droits des stagiaires et de participer à
l’amélioration de la réglementation applicable.


CADRES : Clause d’objectifs et modification unilatérale par l’employeur

Attention danger !

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Dans une décision du 2 mars 2011 (n°08-44.977), la chambre sociale de la Cour de cassation vient d'opérer un revirement de jurisprudence inquiétant en matière de rémunération variable liée à des objectifs.

En l'espèce, un avenant au contrat de travail d'un ingénieur commercial prévoyait un salaire fixe mensuel auquel pouvait s'ajouter une rémunération variable en cas d'atteinte d'objectifs déterminés unilatéralement par l'employeur, dans le cadre de plans de rémunération variable. L'employeur avait ajouté un objectif supplémentaire à ceux déjà applicables et le cadre qui n'étant pas parvenu à atteindre les objectifs ainsi fixés avait vu la part variable de sa rémunération baisser. Considérant que l'employeur aurait du respecter le régime de la modification du contrat de travail et donc obtenir son accord, le salarié a saisi le conseil de prud'hommes pour rappel de salaires.

Débouté par la juridiction prud'homale, le salarié a obtenu gain de cause devant la Cour d'appel. Cette dernière a ainsi décidé que si la fixation des objectifs relève du pouvoir de direction de l'employeur, la modification de la base de calcul de la rémunération aurait dû recueillir l'accord du salarié, car elle a pour conséquence directe de réduire sa rémunération variable.

Une décision des plus logiques au regard de la jurisprudence constante de la Cour de cassation en la matière. A cet égard on peut citer l'arrêt du 28 octobre 2008 par lequel la Haute cour décidait qu'en modifiant, sans l'accord du salarié, la nature des objectifs à atteindre, lesquels déterminaient la part variable de la rémunération, en ajoutant aux objectifs de vente initialement prévus des objectifs d'ouverture et de réactivation de compte, l'employeur a modifié unilatéralement le contrat de travail du salarié.

La condamnation de l'employeur était donc évidente et la décision de la Cour de cassation ne devait que confirmer celle rendue en appel. Et pourtant adoptant pour la première fois une solution contraire, la Cour décide que lorsque le contrat de travail (ou un avenant à celui-ci) prévoit que les objectifs sont fixés unilatéralement par l'employeur dans le cadre de son pouvoir de direction, celui-ci peut les modifier sans l'accord du salarié dès lors qu'ils sont réalisables et qu'ils ont été portés à la connaissance du salarié en début d'activité. On comprend alors que le fait que la modification des objectifs ait une incidence sur la rémunération variable du salarié importe peu, le régime de la modification du contrat est écarté et l'accord du salarié n'est pas exigé.

En connaissance de cette décision, la seule clause contractuelle qui permet de contourner le pouvoir de l'employeur est celle qui définit d'un commun accord les objectifs à atteindre. En effet si, pour une année donnée, l'employeur et le salarié ne parviennent pas à s'entendre, c'est au juge de fixer les droits du salarié et l'employeur ne pourra pas agir unilatéralement.

NON, LA CRISE NE PASSERA PAS PAR LES FEMMES, NON PLUS !

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L’égalité professionnelle reste à venir. C’est un défi syndical majeur alors que la crise frappe durement les salariés. Les inégalités salariales se maintiennent dans des proportions intolérables. Et que dire du temps partiel contraint, fléau du travail féminin !

Pour Force Ouvrière, la journée des droits de la femme c’est chaque jour. Toute l’année Force Ouvrière s’investit pour la suppression des inégalités professionnelles entre les femmes et les hommes, notamment par la négociation collective. Notre organisation est ainsi en attente, depuis 2007, de l’ouverture d’une négociation nationale et interprofessionnelle intégrant le temps partiel contraint et l’articulation vie personnelle et vie professionnelle. Force Ouvrière entend de toute façon faire du combat contre le temps partiel contraint, une priorité.
Notre organisation en appelle aussi aux pouvoirs publics. En effet, les femmes sont doublement pénalisées par la réforme des retraites du 9 novembre 2011. Cette loi abroge purement et simplement l’échéance du 31 décembre 2010 pour la suppression des écarts de rémunérations posée par la loi du 23 mars 2006 sur l’égalité salariale, qui était une avancée. Ce recul est pour Force Ouvrière inacceptable. Il est plus que temps de transposer les intentions dans les actes.
Les élus FO mettront au sein de la Commission Egalité hommes/femmes en avant le rôle déterminant de l’emploi, du salaire et de la protection sociale, face à une crise financière d’ampleur : non, la crise ne passera pas par les femmes, non plus !

GUIDE FO DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE

Lors des dernières réunions des délégués du personnel, les élus FO ont posés de nombreuses questions réponse sur la formation restées à ce jour sans réponse.

Quels sont les stages qui ont lieu dans et/ou en dehors de l’entreprise au titre du plan de formation.

Quelles sont les actions de formations envisagées par l’employeur dans l’intérêt de l’entreprise ?

Combien maximum d’heures par an et par salarié peut être effectué ?

Pouvez-vous nous rappeller les actions de formations possibles dans le cadre du DIF ?

Qui peut bénéficier du DIF ?

Pouvez-vous nous rappeller les objectifs du CIF ?

Quelles conditions le salarié doit-il remplir ?

La section FO Prisma Presse propose aux salariés la consultation du 
Guide FO de la formation *  GUIDE FO DE LA FORMATION

mardi 22 mars 2011

42 journalistes attaquent evene.fr aux prud’hommes


42 journalistes ont saisi, début mars, le conseil des Prud’hommes de Paris pour faire valoir leurs droits. 
Un bref rappel : la direction du site culturel evene.fr, racheté en 2007 par le groupe Le Figaro, avait décidé d’ouvrir « un plan de départs volontaires » le 10 mai 2010, à l’issue duquel l’intégralité de la rédaction, soit 24 salariés sur 37, a été licenciée.
 Or selon les ex-salariés, cette mesure fut simplement la réponse de la direction à un épisode antérieur : en janvier 2010, l’inspection du travail dénonçait l’emploi en contrats d’auteurs de 13 des 24 journalistes.
Des contrats totalement illégaux, auxquels la rédaction s’opposait depuis longtemps.
L’inspection du travail ayant ordonné à la direction de requalifier ces contrats en CDI, ces 13 journalistes sont devenus salariés au 1er mai 2010
Coincidence étrange, l’annonce par la direction d’un plan de départs de grande ampleur est intervenue dix jours après.
De plus, selon les salariés contraints au départ, la direction d’evene.fr a depuis remis en place une rédaction, alors qu’elle justifiait son plan de licenciements en disant vouloir « réduire ses effectifs au profit d’agrégation de contenus ».
Pour les plaignants, il ne fait pas de doute qu’ils ont été licenciés « parce que les salariés et collaborateurs en contrats d’auteurs réclamaient simplement le respect de la loi ».
Les 24 journalistes licenciés, rejoints par d’autres ayant précédemment collaboré en contrats d’auteurs pour le site, soit au total 42 journalistes, dénoncent :
des licenciements abusifs, sans cause réelle et sérieuse ;
 -
 du travail dissimulé, sous forme de contrats d’auteurs depuis 2004, pratique continuée après le rachat d’evene.fr par le groupe Le Figaro ;
-
 le non-respect de la convention collective des journalistes et du statut afférent.
Sources SNJ