lundi 7 mars 2011

8 mars journée de la femme







L’Egalité professionnelle et le 8 mars
Le 8 mars prochain FORCE OUVRIERE sera au rendez-vous de la Journée Internationale des Droits de la Femme.
Cette journée sera l’occasion pour FORCE OUVRIERE de faire le bilan de l’évolution de la situation économique et sociale des femmes et de pointer les nécessaires avancées.

Au sein de Prisma Presse la situation et les inégalités frappantes dont les femmes sont victimes notamment en matière salariale doivent être résorbées sans attendre.

Cette journée trouve son origine dans les luttes ouvrières et les manifestations des femmes du début du XXe siècle en Europe pour le droit de vote, de meilleures conditions de travail et l’égalité.
L’idée d’une « Journée Internationale des Femmes » est adoptée à l’unanimité en 1910, lors de la deuxième conférence de l’internationale socialiste des femmes à Copenhague.

Des manifestations sont organisées en Europe dès 1911, qui rassemblent alors 1 million de femmes, mais aussi en Russie ou en Suède.

La célébration de cette journée s’étend progressivement et la date du 8 mars s’impose dans les faits.
Le 8 mars 1977, l’Organisation des nations unies officialise la Journée internationale des Droits des Femmes.
En France, la discussion est vive entre les tenants de la fête des mères et ceux de la journée des femmes. Il faudra donc attendre 1982 pour que la célébration de la Journée internationale des femmes soit officialisée en France.
Internationale, cette journée est désormais célébrée dans beaucoup de pays, parmi lesquels certains l’ont érigée en jour férié (Burkina Faso, Russie, Cambodge, Arménie…).
Cette journée sera l’occasion de mettre en avant l’action et l’implication de FORCE OUVRIERE pour l’égalité professionnelle.

 

 

8 mars : Journée de la femme





Ses origines

Mythe ou fait historique, les origines de la journée du 8 mars ne découlent pas d'un élément unique, mais s'inscrivent dans un long processus de luttes, de revendications et de débats. Deux références sont toutefois à considérer : une personnalité et un mouvement ouvrier.
  • Une personnalité
C'est à Clara Zetkin (1857-1933), journaliste allemande et militante socialiste, que nous devons de célébrer une « Journée de la femme ». C'est elle, en effet, qui lance l'idée d'une journée internationale des femmes lors de la 2ème Conférence internationale des femmes socialistes, à Copenhague en 1910, consacrée prioritairement à la lutte pour le vote des femmes. La résolution adoptée fixe la date au 8 mars et donne d'emblée une dimension internationale à cette journée.
Dès l'année suivante, les femmes seront un million à manifester dans toute l'Europe.
  • Un mouvement ouvrier
La deuxième référence fait remonter les origines de la journée de la femme au XIXe siècle et plus particulièrement à la grève déclenchée à New York le 8 mars 1857 par des ouvrières des usines de textile qui descendent dans la rue pour revendiquer de meilleures conditions de travail (la journée de 10 heures, des crèches et un salaire égal à celui des hommes) et auxquelles la police s'est violemment opposée.
Toutefois, cette hypothèse a été remise en cause en 1982 par les travaux de deux historiennes françaises qui révèlent que ces événements n'ont jamais eu lieu. Il s'agirait d'une invention qui n'aurait eu d'autre but que d'ôter à la journée du 8 mars sa réputation de fête communiste et de lui donner des racines américaines.

Son développement

De revendication pour le droit de vote, le combat s'élargit. Le 23 février 1917 du calendrier grégorien, correspondant au 8 mars 1917 du calendrier julien, les ouvrières manifestent en masse dans les rues de Saint-Pétersbourg pour réclamer du pain et le retour de leurs maris partis au front.
En 1921, Lénine choisit la date du 8 mars pour célébrer la Journée internationale de la femme. Il est suivi par la Chine en 1924.
Puis la célébration de cette journée fait son chemin de façon progressive un peu partout dans le monde. En 1946, elle est célébrée dans les pays du bloc de l'Est, les communistes français suivant en 1948. En 1971, c'est au tour du Québec.
En 1977, les Nations Unies officialisent la « Journée internationale des Femmes ». En France, ce n'est qu'en 1982 qu'elle prend enfin un caractère officiel.
Certains pays l'ont même décrétée four férié : le Burkina Faso, l'Algérie, le Laos, la Russie, l'Ukraine, l'Arménie, le Kirghizistan et la Biélorussie.

Un symbole ou une nécessité ?

Plus qu'un symbole, la journée du 8 mars est d'abord l'occasion de rappeler que le combat des femmes pour l'égalité (sociale, économique, professionnelle, éducative, culturelle...) porte ses fruits chaque année un peu plus et que la condition des femmes dans le monde s'améliore. Mais l'arbre ne doit pas cacher la forêt ; ce combat n'est pas terminé ; rien n'est jamais totalement ni définitivement acquis. Certes, l'égalité juridique et législative existe dans nombre de pays. Mais il s'agit d'une égalité de droit ; l'égalité dans les faits reste encore trop souvent à conquérir.
En outre, des problèmes majeurs subsistent tels que le poids persistant de la pauvreté sur les femmes, la violence à leur encontre (violence conjugale, pratiques culturelles traditionnelles : excisions, mariages forcés, etc.), l'accès inégalitaire à l'éducation, à la formation ou à la santé, la persistance d'une image dévalorisante...
Symbole et nécessité, la Journée internationale des femmes doit donc être l'occasion d'établir un bilan, d'identifier les difficultés rencontrées et de réfléchir aux moyens propres à les résoudre. Le 8 mars est en quelque sorte la partie visible et souvent médiatique de l'iceberg du « combat pour l'égalité », la partie invisible et néanmoins essentielle étant constituée des 364 autres jours de l'année !



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