mercredi 29 juin 2011

LA SOUFFRANCE AU TRAVAIL




Enfin on en parle !

Depuis des années, FO milite pour la reconnaissance de la
souffrance au travail en proposant d’autres formes d’organisation du travail
respectueuses des salariés et de leur santé tant physique que mentale.

Avec 24 suicides chez France Telecom, le sujet prend aujourd’hui une dimension publique nationale.

Directement impactés dans leur activité quotidienne par ces choix restrictifs de
gestion, les Journalistes, Cadres et Employé(e)s de Prisma Presse se retrouvent de plus en plus
confrontés à de fortes pressions et contradictions génératrices de plus en plus fréquemment de souffrances.
La problématique étant d’autant plus difficile à gérer individuellement que la  souffrance au travail  demeure un tabou dans l’entreprise.
La « gestion par objectifs », inventée par Peter Drucker dès 1954, se voulait un remède universel à tous les problèmes organisationnels.
La mise en œuvre de cette méthode est moins glorieuse aujourd’hui.
Le salarié devient le client ou le prescripteur de ses propres collègues.
Les objectifs sont imposés dans le cadre de « propositions qu’on ne peut pas refuser ».
La dimension humaine et collective du travail, les qualifications techniques et
intellectuelles comme l’expérience professionnelle sont de plus en plus occultées.
Ce n’est plus la qualité du travail qui est considéré mais l’atteinte des objectifs.

Bien évidemment, les objectifs sont « gonflés » alors que les moyens
indispensables à leur réalisation sont concédés à minima. En cas de difficultés,
la non-atteinte des objectifs est imputée aux seuls salariés « responsables ».

Nous devenons alors « les maillons faibles», dévalorisés et mis sous pression.
La charge de travail dictée par et pour les priorités financières déstructure
aussi l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle, parfois jusqu’à
l’insupportable, particulièrement pour les femmes qui subissent de fortes
discriminations dans l’attribution de fonctions, puis dans leur déroulement de carrière.

Il peut s’en suivre une augmentation de la souffrance au travail pour chacune et chacun avec troubles du sommeil, stress, prise abusive de calmants voire dépression... Nombreux sont les salariés de Prisma Presse qui se sont plaints ces derniers temps d’une dégradation des conditions de travail, d’une charge excessive, d’une faible latitude décisionnelle et trop souvent d’un faible niveau de reconnaissance de la part de la hiérarchie.

La crise ne doit pas être le laissez-passer pour demander aux  journalistes et à tous les salariés de PRISMA PRESSE de s’engager fortement pour l’entreprise tout en acceptant une dégradation sans fin de leur salaire et de leurs conditions de travail.

Le syndicat SGJ-FO, et les instances représentatives de l'entreprise mettent en garde depuis des mois la direction de Prisma Presse sur le stress et l’anxiété générés par des conditions de travail liées à certains modes de management qui ont atteint leurs limites pour renforcer des modèles managériaux qui au final se révèleront certainement contreproductifs.



Le chef d’entreprise doit veiller à protéger la santé et la sécurité physique et mentale de ses salariés au travail.
C’est une obligation de résultat.

FO vous propose :
· De ne pas rester isolé(e) en choisissant l’organisation collective.
· De mieux utiliser les Instances Représentatives des salariés (CE, DP et
CHSCT) et les services de la médecine du travail.
· De faire ainsi respecter votre intégrité physique et psychique.
· De reconquérir votre participation à la décision avec « un droit de
refus et d’alternative » face à des objectifs inatteignables ou
inacceptables.

La solidarité est une force !



SGJ FO FO
131, rue Damrémont, 75018 Paris
tél : 01 53 01 61 53
Syndicat Général des Journlistes FO.

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