| Laurence Parisot, présidente du Medef depuis 2005 et Nicolas Sarkozy |
Le 17 janvier 2012, le Medef a été
condamné par la Cour d’appel de Paris à verser 200.000 euros de dommages
et intérêts à un ancien salarié pour faute grave en 2008. Ce salarié, embauché en 1987, s’occupait du « 1 % logement »,
dispositif qui permet de financer la construction de logements sociaux
par une collecte aux entreprises.
En 2007, le salarié a été accusé de
favoritisme envers un sous-traitant du « 1 % logement », et on lui a
également reproché de recevoir une rémunération trop élevée. Le salarié a
été licencié au motif qu’il aurait crée une association patronale qui
utiliserait les fonds du « 1 % logement » sans en avoir reçu
l’autorisation au préalable.
Les juges de la Cour d’appel ont estimé que le licenciement n'était pas fondé sur une cause réelle et sérieuse et que la direction du Medef ne pouvait ignorer la création de l’association en cause.
Cette condamnation du Medef par les juges après le licenciement pour faute grave d’un de ses salariés n’est pas la première.
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