Après la mort de son fils, il est menacé de licenciement pour « baisse de motivation »
Son fils Théo est décédé d’une tumeur au cerveau le 9 janvier. Une terrible épreuve pour Cyril Fournier, un Picard originaire de Méru, dans l’Oise. Quatre jours plus tard, alors qu’il espérait vivre son deuil, ce père de famille reçoit de son employeur « une convocation à un entretien en vue d’une rupture conventionnelle », rapporte Le Courrier Picard.
Alors qu’il avait depuis le début prévenu son employeur de la situation critique de son fils, Cyril Fournier se voit reprocher « une baisse de motivation entre novembre et décembre ». L’état de son enfant s’est en effet aggravé durant cette période, obligeant son père à être présent à l’hôpital.
« C’est lamentable » fait-il savoir au Courrier Picard. « Dans ce moment douloureux, aucun soutien ne m’a été apporté. Mon directeur n’a toujours pas daigné m’adresser une parole. On n’a pas le droit de se comporter de cette façon, c’est inhumain ». Le 28 janvier, il était convoqué à Paris, à la maison mère de son entreprise, Samsic.
Une visite médicale lui permet de reprendre le travail le 3 février. Mais il est à nouveau en arrêt maladie.
La direction et le service des ressources humaines n’ont daigné répondre à ses appels. Mais il peut compter sur le soutien de l’inspection du travail de Rennes.
Sudouest.fr
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