mercredi 26 janvier 2011

Le SGJ FO solidaire du peuple tunisien

La révolution tunisienne, dans laquelle nos camarades de l’UGTT ont été et sont partie prenante, revêt un caractère historique. Les effets de la crise économique internationale et ses impacts sur l’emploi, le niveau de vie et le prix des matières premières ont joué un effet déclencheur. L’importance du taux de chômage chez les jeunes et particulièrement chez les jeunes diplômés en est un des éléments. Il faut y ajouter la volonté du peuple tunisien d’obtenir les libertés fondamentales, c’est-à-dire de mettre fin à un régime de caractère dictatorial.

Dans les faits et dans les têtes les deux choses sont étroitement liées. C’est en quelque sorte l’exigence du pain et de la liberté.

Dès le départ FO a soutenu nos camarades de l’UGTT avec qui nous sommes en relation et que nous avions rencontrés, à leur invitation, en Tunisie, il y a trois ans, au moment des émeutes de Gafsa.

Parmi les blessés graves de cette révolte du 14 janvier, notre confrère, Lucas Mebrouk, photographe à l’agence européenne EPA, atteint à la tête par un tir tendu de gaz lacrymogène. Le SGJ FO exige que toute la lumière soit faite sur cet acte sans nom commis par les forces de l’ordre tunisiennes. Le SGJ FO souhaite que nos consœurs et confrères des médias tunisiens puissent exercer enfin leur métier librement et en toute indépendance .

Le SGJ FO souhaite que la liberté et la démocratie s’installent et qu’il soit effectivement répondu aux revendications légitimes des travailleurs.

Les évènements doivent interpeller les gouvernants, notamment ceux du G20 que la France préside actuellement et interpeller aussi les syndicats patronaux et nos dirigeants. Il y a urgence à remettre en cause le un modèle qui fait payer toujours plus les salariés, qui travaillent finalement plus pour toujours moins.



De la solidarité internationale à la solidarité nationale, c’est aussi cela l’activité du syndicalisme libre et indépendant.

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